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Risque de chocs et d'impacts

Ces dernières années, la méthodologie de prise en compte de la chute d'avions de masse et de taille significatives dans le dimensionnement ou la justification des ouvrages nucléaires a fait l'objet de nombreux développements. La modélisation du comportement de la structure en béton armée au point  d'impact est assez pertinente, cependant, l'effet sur les murs adjacents est mal pris en compte. Il est ainsi difficile de prédire correctement l'état d'endommagement ou de viabilité des voiles après impact. Pour répondre au besoin d'EDF qui cherche à améliorer ses modèles, cette recherche s'intéresse donc à la caractérisation des dissipations d'énergie lors de la propagation de phénomènes vibratoires à hautes fréquences dus à l'impact d'un projectile sur une structure en béton armé. L'objectif de ce travail est de mieux prendre en compte dans la modélisation, les phénomènes  dissipatifs lors d'un essai d'impact.

Ce travail s'insère dans un benchmark international « Improving the Robutness of Assessmnt Methodologies for Structures Impacted by Missile (IRIS 3) organisé par la  Nuclear Energy Agency (NEA) de l'OCDE et l'IRSN sur la base d'essais sur voile échelle 1 réalisé au Technical Research Centre of Finland VTT. Il est mené en collaboration avec EDF R&D et EDF SEPTEN, ESTP Pole Renon. Une thèse sur cette thématique, financée par ESTP Pôle Renon (contrat entre EDF SEPTEN et ESTP) a démarré en octobre 2016 (Nicolas Vacca).

Contact : pierre.argoul@univ-eiffel.fr